Vivre en copropriété : comment renforcer la sécurité de nos maisons ?
03/03/2021Vous vivez en copropriété depuis longtemps ? Bien que votre logement offre presque tous les avantages souhaités, vous ne vous y sentez pas en sécurité ? Voyez avec le syndic de copropriété les possibilités pour sécuriser votre maison.
Quels sont les problèmes courants rencontrés en copropriété ?
Le sentiment d’insécurité est souvent lié aux vols et aux agressions ayant eu lieu dans les maisons. Bien que la copropriété soit dotée de certains dispositifs, plusieurs copropriétaires se plaignent de se faire voler, jusqu’à leur voiture. La principale cause est souvent l’étendue de la propriété, ce qui ne permet pas toujours d’avoir une vue d’ensemble. Ce cas est plus fréquent si la sécurité est uniquement assurée par des gardiens. Il y a ensuite l’état de délabrement des dispositifs en place, comme les clôtures manquantes. Un autre problème moins fréquent, mais non négligeable est les incendies, représentant également un réel danger.
Quelles mesures pour renforcer la sécurité d’un immeuble ?
La question de sécurité est plus facile à mettre en place au sein des nouvelles constructions. Cependant, rien n’empêche de les renforcer en phase de rénovation.
– Sécurisation du hall d’entrée : Il s’agit de la première étape, puisque c’est normalement le principal accès d’un immeuble. L’objectif est de trier les personnes qui y accèdent pour éviter les intrusions. Une solution assez courante est l’utilisation de digicode, limitant l’accès aux habitants. C’est d’ailleurs une option facile et peu coûteuse (un investissement d’environ 1000 €). Comme il faut prévoir la venue de visiteurs, il est nécessaire d’avoir un interphone dans son immeuble. Le dispositif permettra de déverrouiller les portes à distance. Les interphones sans fil sont les mieux adaptés en copropriété. En effet, ils coûtent moins cher et sont d’une gestion facile. Mais bien évidemment, tout cela est inutile si la porte d’entrée en elle même n’est pas résistante. Il est donc indispensable d’avoir des portes lourdes, idéalement blindées.
– Visualisation des parties communes : Elle consiste en l’installation de système de vidéosurveillance. Cependant, cela nécessite l’approbation du syndicat de copropriété (la décision ne peut être prise d’une seule initiative). En effet, ces installations sont soumises à des lois strictes. A noter par exemple qu’il est interdit de filmer la voie publique ainsi que les parties privées de l’immeuble (les portes des appartements, les terrasses…). Elles permettront par contre de visualiser ce qui se produit dans le hall, les parkings et les espaces communs extérieurs comme les jardins.
– Amélioration des dispositifs de sécurité incendie : Avoir un bloc de secours est obligatoire pour les immeubles de 3ème et 4ème famille, c’est-à-dire à R+7 et d’une hauteur ne dépassant pas les 50 m. Par la même occasion, il est nécessaire de limiter la propagation des fumées en procédant à un encloisonnement des escaliers (avoir des portes palier à chaque étage) ou à un système de désenfumage. Les extincteurs ne sont par contre obligatoires que pour les immeubles de plus de 15 étages et les parkings. Leur utilisation dans les parkings est réglée comme suit : 1 extincteur pour 15 véhicules.
Quelles sont les mesures de sécurité au sein d’un quartier résidentiel ?
La première mesure est évidemment de limiter l’accès, que ce soit à l’aide d’un portail ou d’une barrière automatique. Celle-ci est actionnée à l’aide d’une télécommande, ce qui limitera l’accès aux copropriétaires uniquement. La présence d’un agent de sécurité permettra de filtrer l’entrée des visiteurs. Dans ce genre de résidence, les maisons peuvent être espacées, si bien qu’il est quand même nécessaire de prévoir sa sécurité individuelle. La présence de clôtures peut notamment dissuader les éventuels cambrioleurs. Pour votre usage personnel, des caméras de surveillance peuvent également être installées. Veillez néanmoins à ce qu’elles ne filment que votre propriété.