3 choses à savoir sur les potelets anti-stationnement avant la pose

Les potelets anti-stationnement constituent des mobiliers urbains conçus de manière à protéger les zones pour piétons des collectivités. Implantés à intervalles réguliers dans l’espace public, ces derniers se trouvent dans presque toutes les villes. Alors, quelle est l’utilité des potelets ? Comment les installer de façon réglementaire ? Découvrez la réponse à ces questions dans cet article.

Pourquoi disposer les potelets anti-stationnement ?

Les potelets anti-stationnement sont fabriqués de façon à servir à une multitude d’usages. Leur principale utilité est de réguler la circulation des automobilistes, des riverains et des cyclistes. Autrement dit, ce sont des mobiliers urbains qui contribuent à la lisibilité de l’espace public. Avec ces équipements, les automobilistes n’ont tout simplement pas le droit de se garer sur les trottoirs, ce qui permet aux piétons de se déplacer librement.

Les potelets anti-stationnement s’avèrent également efficaces pour le balisage de divers bâtiments ou édifices, représentant ainsi des supports de signalisation. Par ailleurs, ces mobiliers urbains permettent de délimiter et de conserver votre place de parking et donc d’éviter que d’autres personnes occupent cette dernière en votre absence. Ces équipements peuvent aussi s’utiliser pour sécuriser des surfaces limitées.

Potelets anti-stationnement : quel est le matériau de fabrication le plus adapté ?

anti parking bollardsLe choix de la composition des potelets anti-stationnement dépend essentiellement de l’environnement urbain dans lequel l’on veut placer ces équipements. En effet, ces derniers peuvent être fabriqués à partir de divers matériaux à savoir : acier, aluminium, bois, fonte ou polyuréthane. D’un autre côté, la forme des potelets dépend principalement des matières employées. Ainsi, les potelets métalliques présentent une forme fine et allongée, et conviennent parfaitement aux espaces urbains aménagés.

Par contre, les potelets en bois ont leur place dans les jardins publics et autres espaces verts. À noter que l’aménagement de ces mobiliers urbains doit être pensé et réalisé de façon à garantir une meilleure lisibilité de l’espace public. Ceci, sans pour autant perdre de vue la principale utilité des potelets, laquelle consiste à réguler la circulation.

Quelle est la réglementation à respecter pour implanter des potelets ?

L’implantation des potelets anti-stationnement est encadrée par le Code de la route. Voici comment installer ces mobiliers urbains de façon réglementaire :

La création du cheminement piétonnier

Les potelets doivent permettre de créer un chemin piétonnier afin de sécuriser et faciliter le déplacement de tout le monde. Ce chemin doit obligatoirement être le plus court possible, encadré par des barrières ou bornes et sans obstacle dangereux comme des poubelles ou bancs.

Il doit être également assez large pour permettre aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) de se déplacer aisément. Ces équipements doivent être aussi facilement visibles et détectables par les PMR malvoyants.

La mise en place du potelet haute visibilité

Utilisé pour signaler un danger ou localiser une intersection, ce potelet doit être plus visible que tous les autres équipements urbains. Pour paraître plus voyant, il doit être plus haut que les autres potelets et afficher un contraste visuel marqué au niveau du pommeau.

Un potelet haute visibilité mesure généralement 1300 mm de hauteur hors-sol. Notez également que selon la loi, un potelet haute visibilité PMR doit mesurer au moins 1200 mm de hauteur hors-sol.

Le respect des règles d’implantation des potelets

En fonction de la largeur de la chaussée, il doit y avoir une distance de 1 à 5 mètres entre chaque potelet afin d’éviter le stationnement d’une voiture entre deux potelets. Plus la chaussée parait large, plus l’écart entre les mobiliers urbains doit être serré.

En effet, le diamètre de braquage du véhicule s’avère plus important. Sachez par ailleurs que la largeur entre deux potelets anti-stationnement doit être au moins d’un mètre pour faciliter le passage et surtout permettre aux PMR en fauteuil de circuler facilement.